Voici des changements qui ne manqueront pas de se produire lorsqu’un proche entre en établissement de soins de longue durée.
Exemples :
Témoignages d’autres personnes qui ont connu ces changements :
« Vous sentez que vous perdez pied. »
« Et que vous devez continuellement faire face à des vagues successives de perte. »
« Vous sortez et la porte se verrouille derrière vous. Tout ce que vous pouviez apercevoir, c’est son nouveau pyjama et son regard à travers la double porte craquelée et vous restez avec cette image. Cela a été le jour le plus difficile de ma vie. »
« La nuit venue, cela a été la partie la plus dure car je n’arrivais pas à m’endormir, je m’effondrais vraiment. J’ai perdu du poids, j’étais dans une tourmente terrible. »
« L’incertitude, c’est inquiétant. »
« On se sent prisonnier d’une forêt dont on ne peut s’enfuir. »
« C’est comme la culpabilité du survivant, d’une certaine façon; on se sent comme quelqu’un qui a survécu et qu’eux ne peuvent plus vivre leur vie. Donc, comme avoir vaincu un déraillement. Mais s’agit-il de culpabilité ou de chagrin? On parle de perte ambiguë car on a perdu la personne — en quelque sorte, ce que cette personne était, mais elle est encore là, et il existe encore des parties de celles-ci là. »
« Le stress psychologique du proche aidant, n’est-ce pas? Tout le monde est très centré sur la personne malade, et bien des proches aidants sont ceux qui meurent en premier, vraisemblablement du stress. »
« Beaucoup de tout cela est entraîné par le déni. Nous sommes conditionnés à prendre soin de cette personne et à ne pas nous en plaindre. »
« Et puis la honte ressentie au moment de l’emménagement en établissement de soins de longue durée. Les gens qui vous disent : ‘il était à peu près temps, tandis que d’autres échappent un ‘il ne semblait pas si mal en point. Ça allait, non? Comment avez-vous pu vous en débarrasser?’»
« Vous devez le trouver (l’espoir) en vous, et ce qui vous réjouit chaque jour avec les amis et la famille. »